Ostéopathie fasciale, articulaire, viscérale, phoniatrique…
Du nourrisson à l’adulte
Libérer l’énergie, libérer le mouvement, libérer la vie !
Rééquilibrer les disfonctions de la mobilité des tissus pouvant altérer l’état de santé.
Dans ma pratique, je privilégie une approche globale en agissant par les fascias, sur les tissus profonds, par abord crânio-sacré, et par des techniques libératrices d’énergie (traumatismes physiques, émotionnels…), sans toutefois négliger la fonction mécanique tant vertébrale que viscérale.
J’ai également développé une prise en charge ostéopathique de la voix. Que ce soit après de la chirurgie thyroïdienne ou pour divers troubles vocaux, j’interviens sur le larynx et les différentes structures impliquées dans l’appareil vocal.
Formations
- Ostéopathe clinicat 2000 (formation ATSA Lyon 1994-2000)
- Certificat Ostéopathie tissulaire (fascias) Pierre Tricot 2001
- Certificat Ostéopathie pédiatrique Dany Heintz – Eric Simon 2005
- Certificat Médecine chinoise CERS 2003-2004
- Praticien en soins énergétiques
- Conseiller en micro-nutrition. Formation Laboratoires Nutergia 2007 – 2008
- Thérapie manuelle 1992 – 1993
- Certificat Gymnastique posturale globale (type Mézières) 1993
- Masseur-Kinésithérapeute DE 1985 Strasbourg
Consultation sur rendez-vous : 60 €
« Petite histoire de l’ostéopathie… »
L’ostéopathie, une thérapie originale et naturelle
L’ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité affectant les structures composant le corps humain.
L’ostéopathe exerce dans le cadre d’une approche globale approfondie de l’individu et s’appuie sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie. Il n’utilise que ses mains.
L’ostéopathie repose sur 3 concepts originaux :
- La main, outils d’analyse et de soins
- La prise en compte de la globalité de l’individu
- Le principe d’équilibre tissulaire
Elle nécessite des compétences spécifiques, une connaissance approfondie du fonctionnement du corps humain et des interactions entre chacun de ses systèmes.
Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. L’ostéopathie est fondée sur la capacité du corps à s’auto équilibrer.
Elle prévient et soigne de nouveaux troubles physiques, et agit également aux plans nerveux, fonctionnel et psychologique.
Elle aide chacun à gérer, de manière responsable et autonome, son « capital vie » pour un mieux être au quotidien.
L’ostéopathie à tout âge de la vie
L’ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient, en fonction de son âge et de sa morphologie et de la zone du corps à corriger, il peut traiter le nourrisson, l’enfant, l’adulte comme la personne âgée.
Chez l’enfant, la douleur de dos générée par le port d’un cartable trop lourd, par une chute, par une scoliose, n’est jamais à négliger.
Chez la personne âgée, les douleurs ne sont pas une fatalité, même en cas d’arthrose ou d’ostéoporose. Des techniques douces permettront de les soulager.
Cette approche originale n’exclue en aucun cas les examens ni les bilans conventionnels, qui devront être probablement effectués.
L’ostéopathie Tissulaire
Extrait de L’ostéopathie exactement par Lionelle et Marielle ISSARTEL
Les fascias, trame de la vie
« Le fascia unit et sépare tout, sépare et unit tout ».
On peut dire le fascia, car il n’est qu’un seul tissu continu qui relie tout à tout, un tissu qui joint avec, con-jonctif.
Le tissu conjonctif largement défini comprend toutes les structures : os, cartilages, muscles, membranes, tissu lâche semi-liquide, et ce que nous appelons spécifiquement fascias, nos partenaires fibreux : tendons, ligaments, aponévroses, membranes et méninges. A part les muscles, l’ensemble du tissu conjonctif est formé d’une même substance de bas qui se différencie selon les fonctions : un gel semi-liquide dans lequel se trouvent des fibres de collagène, d’élastine ou réticulaires en proportion variable.
Mais la tâche de conjoindre les os, les muscles, les viscères, les glandes, les structures nerveuses, est dévolue au tissu normal fascia, (incluant parfois le tissu lâche).
Le fascia : pluriel ? Singulier ? Dans les livres d’anatomie le fascia change de nom. Appellations génériques, comme tendon, ligament, aponévrose, membrane ; ou appellations spécifiques comme péritoine, mésentère, épiploon, dure-mère (mère pour membrane), faux du cerveau, tente du cervelet, etc.…, cachent ou font oublier leur continuité. Plus ou moins fibreux, plus ou moins élastique, plus ou moins lâche et liquide selon sa fonction, il est sans rupture.
Chacun connait à peu près la forme des poumons, du foie, du grand colon. Il n’est pas besoin d’être médecin pour parler couramment de son tibia, de ses lombaires. La presse sportive a révélé au grand public l’existence – douloureuse –des muscles abducteurs et de leurs tendons. Mais nos souvenirs scolaires qui chantent avec aorte et coronaires, restent muets au mot : fascia. Et c’est à notre insu que de larges bandes feuilletées se déploient en éventail ou en hélice dans notre ventre, se dédoublent, logent les organes, les entourent, les cloisonnent à l’intérieur, se ramifient, de plus en plus fines, de plus en plus pénétrantes jusqu’à la cellule. Elles lancent des duplications pour entourer chaque muscle, chaque faisceau, chaque fibrille. Cette résille unie en un solide tendon tient le muscle relié à d’autres feuillets, d’autres enveloppes, d’autres duplications labyrinthiques, différenciés en membranes, en ligaments des os, en fortes gaines des vaisseaux et des nerfs. Souvent, c’est à l’intérieur même des feuillets qu’on trouve ces gros conduits qui vont, comme les faisceaux et les nerfs qu’ils entourent, se ramifier jusqu’à gainer le plus fin d’entre eux.
Du haut en bas, du plus superficiel au plus profond, du plus dur au plus mou, du système à l’élément le plus petit, tout est contenu et soutenu par ce tissu sans fin.
C’est une continuité qui unit et sépare.
Le fascia stabilisateur
Les structures bougent, c’est leur fonction volontaire. La machinerie d’entretien, viscérale, bouge elle aussi avec ses muscles lisses involontaires. Dans l’un et l’autre cas, le système nerveux commande. Les fascias accompagnent tous ces mouvements, volontaires ou non, grâce à un jeu biomécanique de leviers, forces, points d’appui, tractions, équilibres. Ils s’allongent, se rétractent, glissent sur leur feuillet de dédoublement, oscillent, se vrillent, se plissent, se balancent, contiennent et limitent toutes les actions.
Des milliards de points d’équilibres, de fulcrums, se déplacent à chaque traction, chaque tension, chaque relâchement ou détente, qu’ils soient de vaste envergure ou infimes. On pourrait imaginer de grandes voiles, ou une vaste toile de bâche équilibrée par une multitude de piquets. A tout instant, on tend quelques piquets, ou on en relâche quelques uns ; la toile réagit et retrouve un nouvel équilibre selon de nouvelles lignes de forces. Imaginons que la toile se dédouble et se compartimente à l’infini. Si on s’amuse à la tirer, la tendre, la relâcher de partout, des équilibres nouveaux se déplacent sans cesse dans le corps de la bâche. Il n’est pas une tension à un bout qui n’influence l’autre bout, qui ne le fasse réagir. C’est leur mobilité même qui assure la stabilité des structures en mouvement, à la recherche de fulcrums d’un instant. La stabilité nait de l’instabilité, sans intermédiaire nerveux, que l’on sache.
Extrait de L’ostéopathie exactement par Lionelle et Marielle ISSARTEL